Aubusson Louis XV 11'9" x 8'10"

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Overview

100 % pure laine, colorants biologiques naturels. Véritable noué à la main avec des nœuds Senneh (asymétriques) au Pakistan Conception : Français Tout neuf, unique en son genre Une brève histoire des tapis d'Aubusson Les tapis d'Aubusson sont des tapis fins tissés en France datant du XVe au XIXe siècle. Les Aubusons ont été réalisés avec le concours d'architectes et d'artistes de la cour royale française. Ils ont été fabriqués à l'origine en France sous forme de tapis sans poils avec un médaillon floral aux couleurs pastel. Les Aubusson d'aujourd'hui sont tissés en Inde et en Chine et ont été adaptés par l'ajout d'un velours. La région d'Aubusson était surtout connue comme un important centre de tissage de tapisserie jusqu'à ce que, pour tenter de répondre à la forte demande de tapis noués, le Conseil du Roi y installe une entreprise de tissage de tapis au début des années 1740. Initialement, les tapis étaient des copies de modèles turcs importés. Louis XV et Madame de Pompadour furent parmi les premiers clients, passant leurs commandes par l'intermédiaire d'agents à Paris. Malheureusement, la demande pour les tapis d'Orient ne dure pas et l'artiste Pierre-José Perrot, déjà impliqué dans la conception des tapis de la Savonnerie, est sollicité pour dessiner des tapis de style français en 1750. Un autre peintre, Le Lorrain, a créé un nouveau dessin radical, « une grande mosaïque », précurseur sophistiqué des tapis fleuris du XIXe siècle. Un médaillon central de fleurs est entouré de délicates rosaces, de fleurs et de guirlandes. Les tapis d'Aubusson étaient à l'origine fabriqués à la fois sous forme de tapis à poils noués et plus tard au XVIIIe siècle sous forme de tapis tissés à plat selon la technique de la tapisserie fendue, produits de la même manière que leurs tapisseries. Les Aubusons qui sont populaires et facilement disponibles aujourd'hui sont généralement des tissages plats. La tradition florale d'Aubusson n'a jamais été complètement abandonnée, même si la tendance a commencé à pencher vers le style Empire néo-classique créé par deux architectes (Percier et Fontaine) après la Proclamation de l'Empire français en 1804. Cela a donné naissance aux élégants tapis de Savonnerie et d'Aubusson. dont les motifs sont influencés par des trophées classiques antiques ou des motifs étrusques et romains. Celles-ci ont tendance à se présenter dans une palette sombre et riche, parfois dans différentes nuances de la même couleur, ce qui donne un aspect multidimensionnel. Les tapis tissés en tapisserie d'Aubusson du XIXe siècle, produits en grande quantité, sont aujourd'hui populaires auprès des décorateurs d'intérieur d'Europe et d'Amérique du Nord. Des rubans traînants, des nœuds et des roses gonflées tissées dans des tons pastel doux de rose, de gris tourterelle, de café au lait et de jaune pâle évoquent un look très féminin bien adapté aux salons et aux chambres. Des tapis d'Aubusson des XVIIe et XVIIIe siècles en bon état sont des trouvailles. Un Aubusson en bon état rapporte donc un prix élevé. Matériaux et savoir-faire : Ce tapis soigneusement noué à la main est composé à 100 % de pure laine d'agneau. La laine est une matière naturelle, représentant un choix sain et respectueux de l'environnement avec une longue liste d'avantages. Le poil de ce tapis en laine est hygiénique et hypoallergénique, car le poil naturel empêche également la croissance des bactéries et des acariens. Il représente un excellent choix pour les personnes asthmatiques en raison de sa capacité naturelle de filtrage. Le tapis est doux sous le pied tout en restant résistant à l'usure et durable. Avec un entretien approprié adapté à ses besoins, ce tapis peut durer plus de 75 ans. Les propriétaires bénéficient d’une adhérence supplémentaire, importante pour l’équilibre, une bonne posture et la prévention des accidents. De plus, les tapis en laine sont ignifuges. Le nettoyage est également plus facile grâce à une couche protectrice qui repousse la saleté et résiste aux taches. En fait, il retiendra la saleté et la poussière jusqu’à ce qu’elle soit aspirée. Un tapis en laine est également une excellente option pour ajouter une touche de luxe à n’importe quel espace, car la laine en elle-même est un matériau luxueux. Les teintures utilisées pour produire ce tapis sont des teintures végétales respectueuses de l'environnement qui enrichissent le fil d'un éclat naturel et vibrant. Les colorants végétaux sont également appelés colorants naturels et sont supérieurs aux colorants « synthétiques ». Contrairement aux tapis tissés avec des couleurs synthétiques, ce tapis durera des générations grâce aux matériaux de haute qualité et au savoir-faire artisanal qui y sont investis, apportant chaleur et élégance à presque tous les espaces.

Un bref aperçu des tapis Aubusson

Usine de Tapis Aubusson en France

La manufacture de la Savonnerie, à partir des années 1740, n'est plus la seule à produire des tapis de goût français : Aubusson la seconde dans cette tâche. Déjà renommée pour ses tapisseries, cette manufacture va peu à peu se tailler une part honorable des commandes du Garde-meuble royal. À preuve cet extrait du mémoire de l'inspecteur Chateaufavier, rédigé en 1781 pour l'Encyclopédie Française : « On fabrique dans deux manufactures (Aubusson et Felletin) des tapis veloutés à la façon de Turquie, ainsi qu'on l'a déjà annoncé : mais l'époque de la création de ce genre de fabrication est aussi moderne que celle des tapisseries est ancienne, puisque ce n'est qu'en 1740 qu'on a commencé à établir dans cette ville cette nouvelle branche d'industrie (...) son accroissement a été très rapide et ses métiers ne diffèrent en rien « de ceux de la Savonnerie de Chaillot », que les procédés sont rigoureusement identiques, et que seule la main-d'œuvre diffère. En réalité, le nom d'Aubusson se retrouve comme un nom de marque, un "label", pourrait-on dire, et recouvre une production diverse et éclatée en de multiples unités.

Contrairement à la Savonnerie, la Manufacture royale d'Aubusson est constituée d'un système d'ateliers ainsi décrits dans un rapport de 1794 : « La manufacture d'Aubusson est disséminée dans toute la ville, les ouvriers travaillent à leurs domiciles, les uns pour leur propre compte, les autres pour celui de fabricants, qui réunissaient sous leurs ordres un certain nombre d'ouvriers. » Il s'agit en somme d'une collectivité d'ateliers privés regroupés sous contrôle et qui bénéficient d'une protection royale. Les lettres patentes pour la fabrication des tapisseries datent de 1730 et 1732, et sont complétées, en 1743, puis 1746, par des articles réglementant précisément la production de « tapis de pied » et autres ouvrages façon « de Turquie et de Perse », puisque qu'ils serviront aussi d'écrans et de garnitures de sièges.

La décision de fabriquer des tapis de pieds veloutés est prise, à l'origine, par Orry de Fulvy, contrôleur général des Finances, et Charles de Trudaine, conseiller d'État, qui confient en 1743 la mise en route du projet au sieur de Bonneval, inspecteur général du Commerce de France. Le 8 mars 1744, un projet de règlement en trente articles est soumis au Conseil qui, par un arrêt du 21 mai 1746, accorde aux deux entrepreneurs, Mage et Dessarteaux, le privilège exclusif de fabriquer des tapis. Les deux fabricants commencent la production avec huit métiers, outils et ustensiles, offerts part le roi, en même temps qu'un prêt sous caution pour dix ans, à charge pour eux de développer cette spécialité. Très vite, ils recrutent des sous-traitants, et, installés à Aubusson, sont aussi marchands tapissiers à Paris.

La ville d'Aubusson, malgré son enclavement au cœur de la haute Marche (Creus), ne vit pas de façon autarcique : l'Auvergne lui fournit la laine des tapis communs, la Picardie celle des tapis fins et , l'Angleterre pourvoit aux besoins textiles superfins. La production est très vite organisée selon une hiérarchie de matériaux et de qualités. En fait le handicap géographique de la ville stimule, semble-t-il, ses manufacturiers, qui font preuve d'un grand dynamisme et livrent leurs produits non seulement aux correspondants parisiens et provinciaux mais aussi en Allemagne, en Suisse, en Hollande, en Prusse et en Angleterre. Pour en apprendre plus sur l'histoire des tapis français, veuillez visiter notre section: tapis français

Sources et inspiration : BÉRINSTAIN, Valérie, et al. L'art du tapis dans le monde, Paris, Mengès, 1996, 378 p. ; JERREHIAN JR., Aram K. A. Oriental Rug Primer, Philadelphie, Running Press, 1980, 223 p. ; HERBERT, Janice Summers. Oriental Rugs, New York, Macmillan, 1982, 176 p. ; HACKMACK, Adolf. Chinese Carpets And Rugs, Rutland et Tokyo, Tuttle, 1980, 45 p. ; DE MOUBRAY, Amicia. et David BLACK. Carpets for the home, London, Laurence King Publishing, 1999, 224 p. ; JACOBSEN, Charles. Oriental Rugs A Complete Guide, Rutland et Tokyo, Tuttle, 1962, 479 p. ; BASHIR, Shuja. communication personnelle, s.d. ; Sources de sites web et dates de consultation variées (à être confirmées). Utilisé sous toutes réserves.