Mina-Khani - Oiseaux du paradis 12' x 9'
Overview
Matériaux et savoir-faire :
Ce tapis fin et soigneusement noué à la main contient un mélange parfait de 80 % de soie pure et de 20 % de laine pure. Les tapis persans et orientaux fabriqués à partir d'un pourcentage élevé de soie sont complexes et sont souvent les plus précieux de tous les tapis faits à la main. Les fibres de soie de cette pièce créent un bel éclat sur tout le champ et les bordures, offrant une sensation ultra luxueuse. L'utilisation de la soie garantit un rendu précis des motifs décoratifs puisque les fibres de soie résistantes permettent aux tisserands qualifiés de tisser plus de nœuds par pouce carré (KPSI) que ceux des tapis en laine. Un tapis persan ou oriental typique en laine peut avoir entre 100 et 300 KPSI – un tapis typique à 80 % de soie contient entre 200 et 500 KPSI. En conséquence, le tissage du tapis nécessitera environ trois fois plus de travail, et c’est l’une des principales raisons pour lesquelles les tapis en soie coûtent deux à trois fois plus cher que les tapis en laine. Les détails de cette pièce contiennent également de la laine, ce qui augmente sa durabilité.
Finition:
La finition de ce tapis a été réalisée selon des techniques traditionnelles vieilles de plusieurs siècles. Une fois son laborieux nouage à la main terminé, il était roulé et entièrement immergé dans un bain désinfectant où ses fibres absorbaient entièrement tout le liquide de nettoyage. Après quoi, il a été posé à plat sur le sol où une équipe de nettoyeurs a utilisé des pagaies en bois ressemblant à des rames pour pousser l'eau à travers ses fibres et en extraire les impuretés. Les coups de rame étaient synchronisés pour éviter que le tapis ne se déchire. Chaque coup resserrait encore plus les nœuds. Aucune machine n'était impliquée dans son lavage ou son séchage.
Un bref aperçu des tapis au design Oiseaux du Paradis
Il fut un temps où l'on disait que les tapis Orientaux parlaient avec un certain degré de certitude du pays, de la ville, du village ou du quartier où ces tapis étaient tissés. Aujourd'hui ce n'est que partiellement vrai. Les cultures persanes, orientales et indiennes aiment particulièrement les jardins, ils représentent pour ces peuples une parcelle de paradis terrestre. Beaucoup de tapis les mettent donc en valeur. Ces derniers illustrent donc beaucoup de genres d'arbres et de fleurs uniques entourées de haies en son centre. Il se peut que certains représentent des vergers ou même des champs de fleurs ; des oiseaux et des animaux peuvent aussi être modèlisés. Nous pouvons reconnaitre des fleurs telles que la tulipe, la rose, le narcisse, la fleur de henné et beaucoup d'autres encore.
La rosette personnifie « l'étoile de Bethlehem » ou encore des fleurs de la flore persique. L'oiseau lorsqu'il est dépeint, est symbole de miracle, son envol représentant le potentiel de nos libertés et les limites de l'Homme en nous indiquant la possibilité de voir nos perspectives d'un avenir plus grand encore. Il symbolise également la lutte innée de l'homme pour la liberté de conscience et la joie infini du cœur.
Sources et inspiration : BÉRINSTAIN, Valérie, et al. L'art du tapis dans le monde, Paris, Mengès, 1996, 378 p. ; JERREHIAN JR., Aram K. A. Oriental Rug Primer, Philadelphie, Running Press, 1980, 223 p. ; HERBERT, Janice Summers. Oriental Rugs, New York, Macmillan, 1982, 176 p. ; HACKMACK, Adolf. Chinese Carpets And Rugs, Rutland et Tokyo, Tuttle, 1980, 45 p. ; DE MOUBRAY, Amicia. et David BLACK. Carpets for the home, London, Laurence King Publishing, 1999, 224 p. ; JACOBSEN, Charles. Oriental Rugs A Complete Guide, Rutland et Tokyo, Tuttle, 1962, 479 p. ; BASHIR, Shuja. communication personnelle, s.d. ; Sources de sites web et dates de consultation variées (à être confirmées). Utilisé sous toutes réserves.
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