Paktika 9' x 6'1"
Un bref aperçu des fleurs de Lotus
La fleur de lotus est un des symboles les plus anciens et aspire à la plus grande pureté. Les lotus sont originaires de l'Iran, de l'Inde, de la Chine, du Vietnam, du Japon, de la Malaisie, de la Nouvelle-Guinée et de l'Australie. Elle est considérée sacrée en Asie et au Moyen-Orient depuis plus de 5000 ans. On cultive cette fleur depuis fort longtemps à des fins décoratives et religieuses. Les lotus sont omniprésents dans l'histoire et la culture de l'Asie du Sud.
On peut notamment les retrouver dans l'art, les motifs de tapis, les textiles, l'architecture et la littérature du bouddhisme et de l'hindouisme. En fait, avant même que la fleur de Lotus ne devienne un symbole important des religions, celle-ci possédait déjà une importance particulière à l'époque de la civilisation de la vallée de l'Indus. Ces fleurs étaient devenues symboles d'immortalité et de résurrection lorsqu'on constata que ces plantes florissaient dans des bassins d'eau complètement asséchés suivant la période de mousson.
Par contre, l'utilisation commune du lotus à titre de symbole de paix a été répandue par le bouddhisme. Les médaillons de lotus étaient très visibles dans les lieux de pratiques bouddhistes à Sanchi (Madhaya Pradesh) et à Amaravati (Andhra Pradesh) entre le 2e siècle av. J.-C. et le 2e siècle ap. J.-C. Au cours des premiers siècles ap. J.-C. et à mesure que le bouddhisme s'étendit de l'Inde jusqu'en Asie Centrale et en Chine, les fleurs de Lotus devinrent un symbole représentatif de Bouddha. On les voyait sur des rosettes, des rouleaux, des motifs et des iconographies. En Inde ancienne, les assiettes prenaient la forme des feuilles géantes de lotus.
Encore aujourd'hui, leurs graines et leurs racines sont considérées précieuses. Des écrits du 11e siècle et 12e siècle ont permis de savoir que les lotus étaient consommés comme plats lors de festins. L'omniprésence du lotus dans la culture de l'Asie du Sud est demeurée même avec l'avènement de l'Islam au 12e siècle ap. J.-C. Puisqu'on peut retracer des liens entre les lotus et la culture persane, on considère que ceux-ci étaient déjà populaires dans les motifs sur les tapis, les textiles et l'architecture islamiques. On les voyait dans des motifs complexes sur des écrans perforés, des tuiles et des céramiques.
Sources et inspiration : BÉRINSTAIN, Valérie, et al. L'art du tapis dans le monde, Paris, Mengès, 1996, 378 p. ; JERREHIAN JR., Aram K. A. Oriental Rug Primer, Philadelphie, Running Press, 1980, 223 p. ; HERBERT, Janice Summers. Oriental Rugs, New York, Macmillan, 1982, 176 p. ; HACKMACK, Adolf. Chinese Carpets And Rugs, Rutland et Tokyo, Tuttle, 1980, 45 p. ; DE MOUBRAY, Amicia. et David BLACK. Carpets for the home, London, Laurence King Publishing, 1999, 224 p. ; JACOBSEN, Charles. Oriental Rugs A Complete Guide, Rutland et Tokyo, Tuttle, 1962, 479 p. ; BASHIR, Shuja. communication personnelle, s.d. ; Sources de sites web et dates de consultation variées (à être confirmées). Utilisé sous toutes réserves.
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