Laver semi-antique Carmania, vers 1956 17' x 12'

Passer aux informations produits
1 de 8
Prix habituel $4,750.00 CAD
Price $9,500.00 CAD Special Price $4,750.00 CAD

CUSTOM SIZES AVAILABLE BY SPECIAL ORDER

PLEASE CONTACT US FOR AVAILABILITY

Sizes are approximate. Photos are not necessarily exact for color.

New rugs are of the highest quality and are handpicked overseas by the Bashir Family.

Afficher tous les détails

Overview

Les tapis plus anciens (antiques ou vintage) sont des tapis qui remontent aux 100 dernières années. Les tapis âgés de 50 à 99 ans sont appelés semi-antiques. Ils sont généralement fabriqués avec de la laine filée à la main et des teintures biologiques respectueuses de l'environnement, qui ont une surface lumineuse, offrant une illusion de profondeur. Ils ont une patine et un caractère merveilleux qui ne peuvent généralement pas être capturés dans une pièce plus récente. Chaque tapis ancien est différent, car on les retrouve dans tous les types de maison et ajoutent de la chaleur aux espaces immaculés et minimalistes.

Un bref aperçu des tapis Carmania

Bien que Marco Polo mentionne avec admiration l'art de la broderie de Carmania (ville aussi connu sous le nom de Kerman ou Kiman), on sait peu de choses sur la production de tapis au sud de la Perse avant le XVIe siècle lorsqu'elle avait deux capitales, Suryan dans la province de Seistan et Bardachir. La première n'existe plus et la seconde est connue aujourd'hui sous le nom de Kerman.

Jusqu'à la pacification, par le premier Chah de Persem, soit Abbas 1er, des tribus guerrières Zulgadr et Afchar qui contrôlaient la Perse méridionale, l'anarchie régnait dans une grande partie de la région. Les tapis de cette provenance étaient néanmoins très prisés dès cette époque. On rapporte ainsi que schah Abbas le Grand avait offert des tapis de Carmania brodés d'argent et d'or à l'ambassadeur ottoman, et Abu al-Fadl. Le premier ministre et biographe d'Akbar, mentionne Carmania parmi les quatre centres qui continuèrent à exporter des tapis vers l'Inde après l'établissement des manufactures mogholes. Ils n'échappèrent pas non plus aux européens. Un contemporain, Engelbert Kaempfer, observa des tapis de laine à motif animalier de cette origine lors d'une réception à la ville de Isfahan en Iran en 1684.

Les témoignages de deux autres marchands voyageurs du XVIIe siècle, le chevalier Chardin et Jean-Baptiste Tavernier, confirment que des tapis de qualité y étaient fabriqués. Cependant, tous deux estiment très supérieure la production de la province voisine du Seistan, le second émettant même l'opinion que les tapis de Suryan sont « les plus beaux de Perse ». 

Sources et inspiration : BÉRINSTAIN, Valérie, et al. L'art du tapis dans le monde, Paris, Mengès, 1996, 378 p. ; JERREHIAN JR., Aram K. A. Oriental Rug Primer, Philadelphie, Running Press, 1980, 223 p. ; HERBERT, Janice Summers. Oriental Rugs, New York, Macmillan, 1982, 176 p. ; HACKMACK, Adolf. Chinese Carpets And Rugs, Rutland et Tokyo, Tuttle, 1980, 45 p. ; DE MOUBRAY, Amicia. et David BLACK. Carpets for the home, London, Laurence King Publishing, 1999, 224 p. ; JACOBSEN, Charles. Oriental Rugs A Complete Guide, Rutland et Tokyo, Tuttle, 1962, 479 p. ; BASHIR, Shuja. communication personnelle, s.d. ; Sources de sites web et dates de consultation variées (à être confirmées). Utilisé sous toutes réserves.